Dix idées pour aider les pères à concilier carrière et vie de famille

Comment impliquer les hommes dans la parité et l’égalité professionnelle ? L’Observatoire de la parentalité en entreprise a planché sur le sujet et a remis son rapport jeudi à la secrétaire d’Etat à la Famille, Claude Greff. Il en ressort dix propositions afin d’impliquer davantage les pères dans leur vie de famille et donner ainsi plus de chances aux mères pour qu’elles s’engagent professionnellement. Dans un monde professionnel « créé par et pour les hommes », il faut qu’une majorité d’entre eux « impulsent et accompagnent les changements organisationnels et culturels nécessaires », explique Jérôme Ballarin, président de l’Observatoire de la parentalité en entreprise.

Halte aux réunions tardives

Parmi les « dix bonnes pratiques » annoncées par Jérôme Ballarin, il est proposé d’instaurer un « jeudi des pères ». L’idée ? Que les hommes quittent leur bureau à 18 heures afin de mettre un terme aux réunions tardives, avance le rapport. Les stéréotypes ont en effet la dent dure en entreprise. Une vaste campagne de communication destinée à mettre en avant des hommes investis dans les tâches domestiques et la vie de famille verra le jour.

Autres grandes mesures pour impliquer davantage les papas dans la vie de famille : miser sur un congé paternité d’un mois, actuellement fixé à onze jours et créer un congé parental plus court et mieux rémunéré. Le rapport insiste sur la généralisation de l’indemnisation salariale totale avec une protection juridique anti-licenciement qui protège ainsi le père pendant les trois mois qui suivent la naissance de l’enfant. Pour faire en sorte que la paternité ne soit plus un tabou, l’entreprise doit aussi être sensibilisée, rappelle Jérôme Ballarin qui prévoit une formation pour les managers sur cette question.

Convaincue par le rapport, Claude Greff qu’elle le présenterait à l’Association Nationale des DRH (ANDRH), le 14 février prochain

Source : www.elle.fr

Parentalité : comment impliquer les hommes en entreprise ?

L’observatoire de la Parentalité en Entreprise (OPE) a rendu jeudi à la secrétaire d’État à la famille son guide des bonnes pratiques en entreprise pour améliorer l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes. Face aux inégalités salariales et à la faible représentation des femmes aux fonctions dirigeantes notamment, l’Observatoire a développé dix points pour « enregistrer de nouvelles avancées ». Un combat qui devra mobiliser les hommes.

Faire évoluer les stéréotypes de genre

« Les entreprises constituent des machines à reproduire les stéréotypes ». Un phénomène bien souvent inconscient et involontaire chez les hommes, explique l’Observatoire. Pour y remédier, des enquêtes et des séminaires doivent amener les hommes à prendre conscience des discriminations dont sont victimes les femmes. Les hommes subissent également les stéréotypes. Le plus souvent, ces derniers sont liés à leur rôle de père. Quitter le travail plus tôt ou encore demander un quatre cinquièmes pour s’occuper de son enfant ne sont pas des attitudes valorisées pour les hommes. De « nouveaux modèles masculins doivent être mis en exergue pour déculpabiliser et encourager les hommes qui ont envie de changer », estime l’Observatoire


Faire reculer la culture du présentéisme

Faut-il rester après 19 heures au travail ? En France, cela est perçu comme un signe d’engagement, dans les pays anglo-saxons, d’inefficacité. D’autant que cette « culture du « présentéisme à la Française » pénalise les femmes lorsqu’elles deviennent mère », poursuit l’Observatoire. Les hommes profitent en effet d’arriver tôt le matin et de partir tard le soir au travail pour tisser des liens informels entre collègues. Des « réseaux informels » dont ne bénéficient pas les femmes et qui les empêchent de franchir le plafond de verre. L’Observatoire encourage ainsi les femmes à se réunir en réseaux mais à des réseaux ouverts aux hommes pour ne pas « entériner une forme de séparation, voire d’opposition » entre les sexes.

Faire reconnaître l’engagement paternel dans l’entreprise

Pour l’OPE, il est nécessaire d’apporter des services facilitant le quotidien des salariés parents. Des systèmes de crèche et de conciergerie ont ainsi un impact positif sur l’engagement des pères. Cela doit aussi passer par une organisation du temps de travail profitable aux pères : télétravail et aménagement des horaires sont des facteurs à prendre en compte. Pour l’Observatoire, les DRH devraient également mener des entretiens pré et post congé paternité « pour éviter que les parents ne soient discriminés en termes d’évolution de carrière ».

Faire organiser la journée annuelle de la Famille en entreprise

L’OPE souhaite développer la journée de la Famille. Lancée à son initiative en 2010, elle est encore limitée à certaines entreprises. Pour l’Observatoire, elle devrait avoir lieu chaque année pour humaniser les relations dans l’entreprise. Ce qui peut apparaître comme une mesure gadget permet, selon l’OPE, de faire découvrir aux enfants le monde du travail de leurs parents. « Leur donner à voir l’entreprise de l’intérieur le monde professionnel, sous un jour positif, peut donc apparaître comme une source d’énergie positive pour les jeunes générations ».

Faire s’allonger le congé de paternité et le congé parental masculin

Alors que les femmes ont tendance à prendre l’ensemble de leur congé maternité, les hommes qui agissent de même sont plutôt mal perçus. Allonger le congé paternité serait donc un « plus » pour les hommes, mais surtout cela permettrait de « corriger un facteur de discrimination qui pénalise les femmes ». Chacun connaîtra alors les mêmes contraintes (indisponibilité, surcoût financier lié à la perte de salaire) et améliorera le regard des employeurs face aux femmes. Tout candidat à un recrutement sera dès lors perçu comme susceptible de quitter temporairement son emploi pour s’occuper de son enfant.

Faire recourir les hommes au temps partiel

Autre comportement égalitaire à développer : le recours au temps partiel chez les hommes. Aujourd’hui, les femmes en sont les principales victimes, d’autant que ce temps partiel est perçu comme un plus faible engagement de leur part dans l’entreprise. « En termes d’exemplarité, l’idéal serait que des dirigeants d’entreprises, et notamment des PDG d’entreprises connues, se mettent à travailler à temps partiel et le fassent savoir », poursuit l’Observatoire.

Faire émerger le concept de  » flexibilité  » positive

Aujourd’hui, la flexibilité au travail est souvent mise en place par les entreprises pour répondre à leur logique de productivité. Là encore, l’Observatoire veut renverser cette tendance et faire de la flexibilité une organisation positive pour les salariés. Elle permettrait notamment aux pères de gérer leur temps de travail plus souplement et s’impliquer davantage dans la vie familiale et domestique. Pour les familles monoparentales, l’OPE juge qu’il serait bon d’instaurer des semaines « compressées » ou encore un passage à temps partiel à 90% sur quatre jours.

Faire croître le télétravail

Toujours cité comme une forme d’organisation moderne et répondant aux évolutions de la société, le télétravail peine pourtant à se développer en France. Le télétravail serait de même plus susceptible d’intéresser les hommes : on « est ici loin de l’imaginaire masculino-répulsif du travail à temps partiel »,estime l’Observatoire. L’instauration du télétravail permettrait également de faire évoluer les mentalités masculines liées à la « représentation de la performance, du présentéisme et l’engagement paternel », poursuit l’OPE.

Faire éclore les managers « bio « 

« A une époque qui se veut civilisée, est-ce acceptable que quatre femmes sur dix déclarent stresser à l’idée d’annoncer leur grossesse à leur manager ? ». Pour lutter contre cette forme de discrimination, l’Observatoire appelle à un « big bang culturel » et à une « révolution managériale ». Le manager « bio » serait ainsi plus à l’écoute du rythme des salariés, de leur personnalité et même de leur écosystème. En respectant le rythme biologique des salariés, les dirigeants obtiennent également un meilleur rendement de leurs collaborateurs.

Faire le lien entre mixité et performance économique

Dernier point mis en avant par l’OPE : la mixité et le métissage au travail. Et ce afin de renverser les idées selon lesquelles « moins il y a de femmes dans l’entreprise, plus cette dernière est performante économiquement ». D’autant que les chiffres parlent d’eux-mêmes, dans le palmarès des 100 entreprises indépendantes les plus performantes les trois premières sont dirigées par des femmes. L’index Women Equity for Growth 2011 enfonce le clou : les PME de croissance menées par des femmes marchent très bien, « parfois plus que celles dirigées par les hommes ».

Source :  www.blog-emploi.com

Et la gagnante est…

Bonjour à toutes et à tous,

Notre concours de nouveau nom est terminé, merci à tous pour votre participation assidue ! Plus de 200 personnes ont participé, et nous avons reçu près de 60 propositions !

La proposition « Parent’aise » a gagné avec votre soutien. Sa créatrice a donc gagné les 100€ de bon cadeau Happy Families. Toutes nos félicitations à l’heureuse gagnante !

De notre côté, nous étudions en détail toutes les propositions qui ont été faite avant de prendre une décision finale… affaire à suivre donc !

Concours : accoucher d’un nouveau nom

Des idées !

Aujourd’hui nous devons changer de nom car « Happy Families » est déjà pris !

Nous vous proposons donc de participer à cette grande aventure en proposant vos idées et en votant pour les meilleures propositions.

Celui ou celle qui aura fait la meilleure proposition gagnera un bon d’achat « Happy Families » de 100€.

Cliquez ici pour en savoir plus sur notre concept

Cliquez ici pour participer

  1. Proposez vos idées
  2. Votez pour les meilleures
  3. Gagnez un bon d’achat « Happy Families » de 100€

Recherche de local

Voici quelques nouvelles de notre projet :

  • recherche de local toujours en cours, nous sommes aujourd’hui positionnés sur 2 locaux
  • création légale de l’entreprise bientôt finalisée (mi-décembre), en ce moment revu des statuts avec l’avocat, reception des fonds des ~15 investisseurs/soutiens
  • suite à notre victoire au concours « Entrepreneuriat social » de l’ESCP, nous avons récemment reçu le soutien de 5 étudiants de l’ESCP qui vont nous aider dans différentes tâches (finalisation de la stratégie commerciale et marketing, choix du nom définitif, revu des dossiers pour investisseurs extérieurs etc.)

Bon week-end à tous, et à très bientôt !