Être femme active en Île de France…

Evidemment, la vie n’est pas facile lorsque l’on est femme et que l’on travaille. Mais ce qui est encore plus difficile, c’est de se rendre compte que des décennies après l’émancipation effective des femmes en Occident, celles-ci sont toujours victimes d’inégalités, très visibles dans le monde du travail. La journée de la femme le 8 mars dernier l’a bien rappelé (et la rose que l’on vous a offert ne vous l’a pas fait oublier pour autant!).

L’Atelier d’Île de France fait un point — en chiffres — sur les femmes actives franciliennes, à lire pour se rendre compte qu’il reste encore un long chemin à parcourir…

 

http://www.atelier-idf.org/breves/2012-03-08,femmes-actives-idf-2012-iau.htm

Happy Families signe la charte de la parentalité

Happy Families a signé la Charte de la Parentalité, qui engage les entreprises à améliorer les conditions de la parentalité en entreprise.

Parmis les signataires, autour d’Happy Families : EDF, Caisse d’Epargne, Canal+, Allianz, CAF, Caisse des Dépôts, Lexmark, Mazars…

Signature de la Charte

Signature de la Charte

 

La Charte de la Parentalité

La Charte de la Parentalité

 

Happy Families... et quelques autres !

Happy Families... et quelques autres !

Happy Families est officiellement enregistrée

Et voilà, c’est fait !

Après et malgré quelques délais d’enregistrement, voici la confirmation que Happy Families est enregistrée au greffe du Tribunal de Commerce ! Notre nom « officiel » est GBY Conseil, un acronyme assez facile à percer…

Merci à tous ceux qui nous aident à réaliser ce beau projet !

http://www.societe.com/societe/gby-conseil-539452367.html

http://www.infogreffe.fr/infogreffe/getEntrepDetail.do?docId=750112B043140000

GBY Conseil sur Société.com

GBY Conseil sur Société.com

 

GBY Conseil sur InfoGreffe.fr

GBY Conseil sur InfoGreffe.fr

Le bon plan Happy Families

Activités culturelles avec les enfants

Hep hep hep, on n’oublie pas les bonnes résolutions si vite ! Vous vous étiez promis de faire plus de choses avec vos enfants ? Happy Families vous a rassemblé plusieurs bons plans et événements pour profiter pleinement du temps passé avec eux en ce mois de mars. Allez, pour une fois, on change un peu du parc ou du zoo, et on tente la sortie culturelle qui leur fera plaisir !

1) Jamais trop jeune pour le théâtre !

L’Atelier de la Bonne Graine, dans le 11e arrondissement, vous propose du théâtre, du vrai… destiné aux enfants ! Les spectacles se plaisent à mêler les disciplines : sur scène, acteurs, musiciens, conteurs, marionnettes, objets surprenants… se côtoient, pour le plus grand plaisir des enfants !
La programmation, c’est par ici : Le site de la Bonne Graine

2) Et pourquoi pas… le cinéma ?

Non, le cinéma ce n’est pas que pour les grands. Depuis plusieurs années déjà, le Forum des Images dédie une partie de sa Salle des Collections aux enfants, de 2 à 12 ans. De petits bijoux à découvrir, quand vous le voulez ! Ne ratez pas, en ce moment, Bolide, un court-métrage de Michel Gondry –excusez du peu – accessible dès 2 ans !
Trouver les films pour enfant, c’est par là!

3) Ça donne à penser !

Comment ça, « ennuyeux » les expos ? Jamais à la Cité des sciences ! Organisées spécialement pour les enfants, les expos de la Cité des Enfants, dans la Cité des sciences, comptent parmi les plus divertissantes.
L’exposition Ombres et Lumières, conçue avec le Centre Pompidou, ne fait pas exception à la règle. Pour ceux qui l’avaient ratée, il est encore temps d’aller voir cette superbe expo pour les 5-12 ans, qui propose un parcours à la fois scientifique et artistique sur le thème de l’Ombre et de la Lumière. A peine entrés, vos enfants sont entraînés à la découverte de la maison d’Archibald Ombre, qui s’est absenté mais qui a laissé dans sa maison des traces de sa passion, nous laissant la possibilité de l’explorer à notre tour…
Le site de l’exposition, plein d’expériences à faire en ligne, vaut lui même le détour: clic!
Infos pratiques pour la Cité des sciences

Maman travaille…notre petit compte-rendu

Concilier vie professionnelle et vie familiale ? Un combat quotidien pour nombre de femmes ! C’était d’ailleurs le thème de la première « journée des femmes actives » organisée par le réseau « Maman travaille », le 9 février dernier. Happy Families vous offre donc un petit compte rendu d’une journée riche en débats et en rencontres.
Les thèmes abordés étaient multiples : la vie professionnelle des mères, le « plafond de mère », la culture du présentéisme en entreprise, les stéréotypes des pères de famille… les invités étaient d’ailleurs très nombreux, et venaient d’horizons très variés.
Le concept du « plafond de mère » a été abordé par Marlène Schiappa, présidente du réseau Maman travaille. En effet, on parle d’habitude de « plafond de verre », pour matérialiser une barrière qui empêche les femmes de gravir les échelons dans la hiérarchie interne de l’entreprise. Ici, le concept de « plafond de mère » semble approprié car il renvoie aux nombreux freins qui empêchent les mères de famille à évoluer et obtenir des promotions à leur retour du congé maternité. A suivi tout un débat autour du thème, avec notamment des auteures comme Brigitte Grésy, Emmanuelle Gagliardi ou encore Nadia Daam. Le « plafond de mère » pose notamment la question des emplois du temps, souvent chargés pour les mères de famille, qui doivent, malheureusement, le plus souvent adapter les leurs avec ceux de la crèche.
Vient alors le débat concernant la culture du présentéisme, c’est-à-dire la mesure de la performance des employés en fonction du temps passé dans l’entreprise. Les femmes sont alors clairement pénalisées, puisque ce sont elles qui le plus souvent sont contraintes à aller chercher leurs enfants à la crèche. C’est François Fatoux, directeur délégué de l’ORSE (Observatoire de la Responsabilité Sociale des Entreprises), qui aborde le thème, en précisant que la perpétuation de cette conception a une origine familiale : tant qu’il n’y a pas égalité dans le foyer, le présentéisme des hommes est alors toujours plus valorisé, en détriment de la vie professionnelle des mères de famille.
Le stéréotype est clairement le problème numéro 1. Les mères de famille sont évidemment les premières victimes évoquées. Mais le point le plus intéressant de la journée – le plus pertinent aussi – semble avoir été le stéréotype qui concerne des pères de famille, qui n’en sont pas vraiment conscients. Incapables de mettre une couche à bébé correctement, incapables de chauffer le biberon à la bonne température… qu’ils sont nombreux les pères de famille à se complaire dans ce rôle ! C’est donc une situation dont il faut tenir compte pour qu’il y ait changement concret sur la vision des femmes en entreprises : leurs hommes doivent se rendre compte que leur image de « père de famille imparfait » est aussi en jeu, peut-être davantage que celles des mères de famille finalement.
Ces nombreux points ont d’ailleurs été évoqués sur notre blog, les posts précédents (voir plus bas) s’y réfèrent.
Sources :
http://www.mamantravaille.fr/
http://www.journee-mamantravaille.com/
http://www.terrafemina.com/emploi-a-carrieres/carriere/articles/10910-maman-travaille–une-journee-pour-parler-des-meres-actives.html

Dix idées pour aider les pères à concilier carrière et vie de famille

Comment impliquer les hommes dans la parité et l’égalité professionnelle ? L’Observatoire de la parentalité en entreprise a planché sur le sujet et a remis son rapport jeudi à la secrétaire d’Etat à la Famille, Claude Greff. Il en ressort dix propositions afin d’impliquer davantage les pères dans leur vie de famille et donner ainsi plus de chances aux mères pour qu’elles s’engagent professionnellement. Dans un monde professionnel « créé par et pour les hommes », il faut qu’une majorité d’entre eux « impulsent et accompagnent les changements organisationnels et culturels nécessaires », explique Jérôme Ballarin, président de l’Observatoire de la parentalité en entreprise.

Halte aux réunions tardives

Parmi les « dix bonnes pratiques » annoncées par Jérôme Ballarin, il est proposé d’instaurer un « jeudi des pères ». L’idée ? Que les hommes quittent leur bureau à 18 heures afin de mettre un terme aux réunions tardives, avance le rapport. Les stéréotypes ont en effet la dent dure en entreprise. Une vaste campagne de communication destinée à mettre en avant des hommes investis dans les tâches domestiques et la vie de famille verra le jour.

Autres grandes mesures pour impliquer davantage les papas dans la vie de famille : miser sur un congé paternité d’un mois, actuellement fixé à onze jours et créer un congé parental plus court et mieux rémunéré. Le rapport insiste sur la généralisation de l’indemnisation salariale totale avec une protection juridique anti-licenciement qui protège ainsi le père pendant les trois mois qui suivent la naissance de l’enfant. Pour faire en sorte que la paternité ne soit plus un tabou, l’entreprise doit aussi être sensibilisée, rappelle Jérôme Ballarin qui prévoit une formation pour les managers sur cette question.

Convaincue par le rapport, Claude Greff qu’elle le présenterait à l’Association Nationale des DRH (ANDRH), le 14 février prochain

Source : www.elle.fr

Parentalité : comment impliquer les hommes en entreprise ?

L’observatoire de la Parentalité en Entreprise (OPE) a rendu jeudi à la secrétaire d’État à la famille son guide des bonnes pratiques en entreprise pour améliorer l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes. Face aux inégalités salariales et à la faible représentation des femmes aux fonctions dirigeantes notamment, l’Observatoire a développé dix points pour « enregistrer de nouvelles avancées ». Un combat qui devra mobiliser les hommes.

Faire évoluer les stéréotypes de genre

« Les entreprises constituent des machines à reproduire les stéréotypes ». Un phénomène bien souvent inconscient et involontaire chez les hommes, explique l’Observatoire. Pour y remédier, des enquêtes et des séminaires doivent amener les hommes à prendre conscience des discriminations dont sont victimes les femmes. Les hommes subissent également les stéréotypes. Le plus souvent, ces derniers sont liés à leur rôle de père. Quitter le travail plus tôt ou encore demander un quatre cinquièmes pour s’occuper de son enfant ne sont pas des attitudes valorisées pour les hommes. De « nouveaux modèles masculins doivent être mis en exergue pour déculpabiliser et encourager les hommes qui ont envie de changer », estime l’Observatoire


Faire reculer la culture du présentéisme

Faut-il rester après 19 heures au travail ? En France, cela est perçu comme un signe d’engagement, dans les pays anglo-saxons, d’inefficacité. D’autant que cette « culture du « présentéisme à la Française » pénalise les femmes lorsqu’elles deviennent mère », poursuit l’Observatoire. Les hommes profitent en effet d’arriver tôt le matin et de partir tard le soir au travail pour tisser des liens informels entre collègues. Des « réseaux informels » dont ne bénéficient pas les femmes et qui les empêchent de franchir le plafond de verre. L’Observatoire encourage ainsi les femmes à se réunir en réseaux mais à des réseaux ouverts aux hommes pour ne pas « entériner une forme de séparation, voire d’opposition » entre les sexes.

Faire reconnaître l’engagement paternel dans l’entreprise

Pour l’OPE, il est nécessaire d’apporter des services facilitant le quotidien des salariés parents. Des systèmes de crèche et de conciergerie ont ainsi un impact positif sur l’engagement des pères. Cela doit aussi passer par une organisation du temps de travail profitable aux pères : télétravail et aménagement des horaires sont des facteurs à prendre en compte. Pour l’Observatoire, les DRH devraient également mener des entretiens pré et post congé paternité « pour éviter que les parents ne soient discriminés en termes d’évolution de carrière ».

Faire organiser la journée annuelle de la Famille en entreprise

L’OPE souhaite développer la journée de la Famille. Lancée à son initiative en 2010, elle est encore limitée à certaines entreprises. Pour l’Observatoire, elle devrait avoir lieu chaque année pour humaniser les relations dans l’entreprise. Ce qui peut apparaître comme une mesure gadget permet, selon l’OPE, de faire découvrir aux enfants le monde du travail de leurs parents. « Leur donner à voir l’entreprise de l’intérieur le monde professionnel, sous un jour positif, peut donc apparaître comme une source d’énergie positive pour les jeunes générations ».

Faire s’allonger le congé de paternité et le congé parental masculin

Alors que les femmes ont tendance à prendre l’ensemble de leur congé maternité, les hommes qui agissent de même sont plutôt mal perçus. Allonger le congé paternité serait donc un « plus » pour les hommes, mais surtout cela permettrait de « corriger un facteur de discrimination qui pénalise les femmes ». Chacun connaîtra alors les mêmes contraintes (indisponibilité, surcoût financier lié à la perte de salaire) et améliorera le regard des employeurs face aux femmes. Tout candidat à un recrutement sera dès lors perçu comme susceptible de quitter temporairement son emploi pour s’occuper de son enfant.

Faire recourir les hommes au temps partiel

Autre comportement égalitaire à développer : le recours au temps partiel chez les hommes. Aujourd’hui, les femmes en sont les principales victimes, d’autant que ce temps partiel est perçu comme un plus faible engagement de leur part dans l’entreprise. « En termes d’exemplarité, l’idéal serait que des dirigeants d’entreprises, et notamment des PDG d’entreprises connues, se mettent à travailler à temps partiel et le fassent savoir », poursuit l’Observatoire.

Faire émerger le concept de  » flexibilité  » positive

Aujourd’hui, la flexibilité au travail est souvent mise en place par les entreprises pour répondre à leur logique de productivité. Là encore, l’Observatoire veut renverser cette tendance et faire de la flexibilité une organisation positive pour les salariés. Elle permettrait notamment aux pères de gérer leur temps de travail plus souplement et s’impliquer davantage dans la vie familiale et domestique. Pour les familles monoparentales, l’OPE juge qu’il serait bon d’instaurer des semaines « compressées » ou encore un passage à temps partiel à 90% sur quatre jours.

Faire croître le télétravail

Toujours cité comme une forme d’organisation moderne et répondant aux évolutions de la société, le télétravail peine pourtant à se développer en France. Le télétravail serait de même plus susceptible d’intéresser les hommes : on « est ici loin de l’imaginaire masculino-répulsif du travail à temps partiel »,estime l’Observatoire. L’instauration du télétravail permettrait également de faire évoluer les mentalités masculines liées à la « représentation de la performance, du présentéisme et l’engagement paternel », poursuit l’OPE.

Faire éclore les managers « bio « 

« A une époque qui se veut civilisée, est-ce acceptable que quatre femmes sur dix déclarent stresser à l’idée d’annoncer leur grossesse à leur manager ? ». Pour lutter contre cette forme de discrimination, l’Observatoire appelle à un « big bang culturel » et à une « révolution managériale ». Le manager « bio » serait ainsi plus à l’écoute du rythme des salariés, de leur personnalité et même de leur écosystème. En respectant le rythme biologique des salariés, les dirigeants obtiennent également un meilleur rendement de leurs collaborateurs.

Faire le lien entre mixité et performance économique

Dernier point mis en avant par l’OPE : la mixité et le métissage au travail. Et ce afin de renverser les idées selon lesquelles « moins il y a de femmes dans l’entreprise, plus cette dernière est performante économiquement ». D’autant que les chiffres parlent d’eux-mêmes, dans le palmarès des 100 entreprises indépendantes les plus performantes les trois premières sont dirigées par des femmes. L’index Women Equity for Growth 2011 enfonce le clou : les PME de croissance menées par des femmes marchent très bien, « parfois plus que celles dirigées par les hommes ».

Source :  www.blog-emploi.com